Implantée à Nantes, l’association Wind Ship vient d’éditer un livre blanc sur la propulsion vélique. Un plaidoyer sur une option jugée incontournable pour décarboner le transport maritime.
« Compatible avec toutes les innovations »
En somme, faire connaître et reconnaître
cette solution qui peut se décliner de différentes manières, avec une propulsion vélique auxiliaire installée sur des navires existants ou sur de nouvelles unités. Le vélique est compatible avec toutes les innovations
, plaide la déléguée générale de Wind Ship.
Des projets sont déjà en voie de concrétisation. Et l’axe Nantes-Saint-Nazaire se révèle un terreau où il se passe beaucoup de choses
, précise cette dernière. Il y a un écosystème, aussi bien pour la recherche que pour les essais en mer
. La proximité de la région Bretagne, avec de nombreuses compétences et des liens étroits avec la course au large est un atout supplémentaire.
Besoin de stratégie
Les exemples sont connus : le kite automatisé développé par Airseas à bord du navire Ville de Bordeaux d’Airbus, le futur cargo à voiles de Neoline, le projet Solid Sail des Chantiers de l’Atlantique ou celui de Zéphyr & Borée avec Ariane Group.
On s’attend à une accélération en 2022
, souffle Lise Detrimond qui rappelle que la propulsion vélique est la seule solution disponible rapidement
. Si Airseas a commencé ses tests, il manque encore quelques exemples concrets, des signaux forts
. Notamment pour convaincre les financiers, même si des grands noms industriels ont engagé cette transition. Il faut une stratégie au niveau des pouvoirs publics, pour lancer quelque chose de fédérateur
, note la responsable. Car la décarbonation du transport maritime ne pourra pas se faire sans la voile.
Le livre blanc est téléchargeable sur le site www.wind-ship.fr