Économie. Avec les travaux des premiers parcs éoliens marins commerciaux et une programmation pluriannuelle de l’énergie plus volontariste, les industriels de l’électricité renouvelable ont une meilleure visibilité sur l’avenir.

Comment expliquer le retard de la France par rapport à ses voisins du Nord, dans l’aménagement de parcs éoliens en mer ?

Jérémy Simon : Il y a deux raisons principales au lent décollage français. La première est liée au contexte administratif et réglementaire. Chaque projet devait – cela a été simplifié depuis – franchir plusieurs étapes distinctes, dont chacune ouvrait des possibilités de recours. Les opposants n’ont pas manqué de les utiliser… La seconde raison est que la France manque d’une stratégie globale de planification à moyen et long terme, contrairement au Royaume-Uni, au Danemark ou à l’Allemagne. Chaque projet a donc dû, presque au cas par cas, justifier de sa pertinence et de celle de son zonage. Avec la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2028, c’est déjà un peu mieux.

LIRE LA SUITE